Nous ne les avons plus. Comme tous les écrits qui datent de si longtemps, nous n’avons que des copies de copies. La vie des textes écrits à la main sur du cuir ou du papyrus était limitée. En étudiant l’histoire et l’archéologie (reconstruire l’histoire avec ce que le passé nous a laissé), nous observons comment les Juifs au cours des siècles ont minutieusement copié les écritures. Au début de notre ère, les écrits des disciples de Jésus furent copiés et recopiés et circulaient parmi les églises. Avec le temps, les églises ont accepté officiellement ces textes qui composent le Nouveau Testament.
Aujourd’hui, nous pouvons comparer des milliers de copies des écritures qui ont évolué dans diverses régions pour constater que très peu d’erreurs se glissaient à travers ce processus. La découverte de vieux textes comme ceux de la Mer Morte, en 1947, nous montre que même après plus de 1000 ans à être copiés et recopiés, les textes ne changeaient sensiblement pas.
En conclusion, même si nous n’avons pas les originaux, de par l’abondance de copies et ce que nous montre l’archéologie, nous pouvons avec confiance croire que les traductions que nous utilisons aujourd’hui reposent sur des textes pleinement conformes aux originaux.